Mardi 22 Janvier 20123

Lever à 3h pour avion Sao Paulo à 7h du matin.

Petite visite rapide de la capitale du Pérou, LIMA, fondée en 1535 par Pizarro (Cité des Rois)

Balade sur la Plaza de Armas pour admirer de beaux bâtiments.

           

Visite de la Cathédrale, construite en 1598.

Elle fut endommagée lors du séisme de 1650, puis en 1746 puis reconstruite. A l’intérieur, plusieurs chapelles latérales dont une renferme le tombeau de Francisco Pizarro. Le choeur est entièrement doré à l’or fin.


           

Puis nous accédons au Musée d’Art Religieux où l’on peut admirer une série de tableaux des archevêques de Lima.


           

Nous passons devant le Palacio de Gobernio, ‘‘le palais présidentiel’’, où il semblait y avoir la visite de nombreuses personnalités (policiers, place interdite)

Il a été construit sur l’emplacement de l’ancien palais de Pizarro.

De retour au port, nous voilà repartis en direction d’ ICA, dans une bodega, où se fabrique le Pisco, l’alcool national du Pérou.

C’est une eau de vie qui se fait à partir de la distillation du pur jus de raisin, sans autre ajout.


           

La faune sur les iles est impressionnante: phoques, lions de mers, loups marins, pingouins et plus de 200 espèces ‘oiseaux marins (fou de Bassan, pélican, cormoran, sterne...) que nous rencontrons dans ce méandres d’anses, d’arches, de passes étroites.

Les fientes des oiseaux, guano, sont récoltés pour servir d’engrais qui est vendu dans le Monde.


           



           

Mercredi 23 Janvier 2013

Lever à 3h pour rejoindre Paracas, avant de prendre le bateau pour découvrir les iles BALESTAS.

Assises au coeur d’une baie, ces iles se trouvent dans la plus grande réserve naturelle du Pérou, Paracas (335000 hectares) qui est le berceau d’une culture pré-inca dite civilisation des Paracas (‘‘Pluie de sable’’)

Cet archipel abrite une biodiversité unique grâce au courant marin de Humboldt, qui fait remonter les eaux froides du sud et favorise la prolifération du plancton.

Peu après notre départ du port, s’offre à nous l’impressionnant géoglyphe géant  ‘’El candelabro’’ (le chandelier), tracé sur le flanc de la colline et dont ‘origine reste un mystère (180m long, 70m large, 50cm profondeur). Certains pensent qu’il peut représenter un cactus mais il n’y a aucune explication à ce jour.

           

Comme pour nous dire au revoir, un long vol d’oiseaux nous accompagne...


           

C’est un ensemble monumental, qui était sans doute, un centre de pèlerinage conduit par des prêtres et voué au culte des Dieux.

En son centre, se trouve une grande pyramide de 40m de hauteur, avec 7 terrasses et une grande esplanade dédiée aux cérémonies.


           

Le raisin est ramassé puis jeté dans cette grande cuve où il sera pressé.

           

Puis le jus récolté sera transporté dans des grandes ‘‘amphores’’.


           

Il sera alors placé dans une grande cuve où l’on va le faire bouillir (sorte de grand alambic) avant de récolté le Pisco. Les déchets du raisin sont jetés dans une grande fosse faite de roseaux tressés.




           

Nous voilà repartis sur les chemins caillouteux, près de plateaux dénués de toute végétation. En chemin, nous nous arrêtons près d’un cimetière, où des squelettes et des restes de momies sont éparpillés sur le sable, par des pilleurs.


           

Ereintés par cette longue journée, nous rejoignons notre hôtel, à Nazca, en pleine campagne.


           


      

Puis, nous voilà repartis afin de rejoindre l’oasis de HUACACHINA perdue entre Lima et Nazca. Elle est entourée de toutes parts de gigantesques dunes, sublimes paysages désertiques du Pérou. Huacachina est un petit village construit autour de la lagune aux eaux couleur vert d’eau, entouré de sable blanc du désert.  

C’est à bord d’un buggy que nous nous sommes lancés à l’assaut de ces montagnes gigantesques de sable fin et brûlant.


           

Les plus téméraires-je ne citerai point de noms-ont dévalés les pentes abruptes des dunes sur des sandboard (surf des sables)

Sensation assurée mais ils y prennent vite gout, chacun ayant son style... Le plus difficile reste de remonter la pente!!!!


           

Jeudi 24 Janvier 2013

Lever à 7h45. Nous quittons Nazca en buggy pour une longue balade, à vive allure,  à travers des chemins entourés de sommets ou de plateaux désertiques avant que n’apparaissent un désert de sable avec des dunes.

Nos fous du sandboard réitèrent leurs exploits sur des pentes de plus en plus raides.



















































Les surfeurs étant épuisés de descendre, mais surtout de remonter les pentes, nous reprenons le buggy en direction des ruines du site archéologique de CAHUASHI. C’est une cité religieuse, capitale des Nazcas. Les vestiges datent de 4200 avant JC à 400 après JC.

Elle semble ensevelie sous les sables mais des archéologues s'affairent à dégager le site du sable.


           

Nous poursuivons notre route vers les aqueducs de CANTALLOC

pour faire face à l’absence de pluie, les Incas ont construits des canaux souterrains qui filtraient l’ eau de la nappe phréatique et qui la conduisait dans des réservoirs ‘’ puquios’’.


           

Nous décidons alors, avec notre guide, d’aller visiter un atelier de POTERIE,

chez un artisan qui l’a fabrique à la méthode des Nazcas.


           

La ville de NAZCAn’est pas une très belle ville. mais elle est connue car des geoglyphes géants (450km2)ont été découverts près d’elle. Ils ne sont visibles que par avions ou par des miradors et sont appelées ‘‘lignes de Nazca’’ lors de leur découverte en 1927. Ils représentent des merveilles du Monde Antique (singe, colibri, condor...) mais le secret de ces lignes reste entier (astronomie, religion, agriculture)

Notre voyage ne prévoit pas cette visite par manque de sécurité des avions qui les

survolent. Nous rejoignons donc la ville d’ AREQUIPA pour la nuit.

           

Nous baladons dans des belles ruelles coloniales, fleuries, qui gardent l’empreinte de l’Espagne.

Sur notre parcours, arrive un petit incident (on a frôlé l’accident): Une plaque du trottoir cède et la jambe de Marie s’enfonce dans le trou béant! Ouf, juste quelques égratignures, des ‘‘bleus’’ , mais à partir de là, nos yeux ne quittent plus le trottoir et nous évitons de marcher sur toutes les bouches d’égouts....


            

Des restes d’une poterie originale du peuple des Nazcas.


           

Le travail du potier pour polir, façonner la terre pour donner la forme.


           

Des pigments naturels pour peindre la poterie, avant son passage au four.


           

Le potier peint avec un pinceau fait avec des cheveux de bébé.  La poterie va au four puis est polie avec une pierre semi-précieuse.


           

Vendredi 25 Janvier 2013

Levers vers 8h. Nous allons visiter la ville blanche, deuxième ville du pays, AREQUIPA .

Son nom vient de ‘‘Ariquipa’’ qui signifiait ‘’le lieu situé derrière la montagne pointue’’.

Elle est Aussi appelée ‘‘ville blanche’’ car la plupart de ses habitations sont construites en roche volcanique blanche ‘’le sillar’’ mais aussi à cause des colons espagnols à la peau blanche.

Fondée en 1540, elle se situe, à 2600m d’altitude, au pied d’une impressionnante chaine de volcans dont le Misti (5800m, ‘‘Monsieur’’), le Pitchu Pitchu (5540m, ‘‘montagne montagne’’=chaine) et le Tchatchani (6075m)






























           

C’est une ville flamboyante d’architecture baroque et métisse, classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco, mais c’est aussi la ville d’origine du célèbre écrivain Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature en 2010.

Nous arrivons sur une petite place composée d’arcades où se trouve l’église coloniale Santo Domingo, malheureusement fermée.

Construite en 1667 sur un ancien cimetière Inca, elle possède une belle façade baroque métis composée de têtes de condors, chérubins...


           

La visite de la ville continue et nous arrivons sur la Plaza de Armas, magnifique place encadrée par des bâtiments construits en tuf de lave ou sillar, d’arcades et par la cathédrale.

Un arbre a été coupé et, plutôt que de le supprimer, des sculptures ont été faites dans son tronc.


            

Au centre de cette place, au milieu des palmiers, se trouve une magnifique fontaine en bronze sur laquelle trône, le ‘‘Tuturutu’’, le génie de la ville. C’est une place très animée par des petits métiers (cireurs de chaussures, écrivains publics et vendeurs...)

La cathédrale d’Arequipa a été érigée en 1656. Deux fois écroulée par des séismes et reconstruite, sa version actuelle date de 1842. Elle fut gravement endommagée lors du tremblement de terre de 2001 et ses tours furent reconstruites en 2002.

La découverte de la ville se poursuit par la visite de l’Iglesia de la Compania, la plus ancienne église jésuite de la ville (1698) dont ‘intérieur est très riche (retables et autels ornés d’or, nombreux tableaux...):

une belle façade baroque taillée dans le sillar avec des anges, des figures de la mythologie inca (serpent, puma), des fleurs, des oiseaux.  Sur le côté, se trouvent des cloitres du XVIIème siècle: dans le cloitre majeur, fontaines et arcades avec des piliers sculptés

Puis nous regagnons, le Monastère de Santa Catalina, ‘‘une ville dans la ville’’ (20460km2),

dédié à Sainte Catherine de Sienne et datant du XVIème siècle (1578)

Jusqu’en 1970, il hébergea des religieuses (Dominicaines) coupées du Monde Extérieur. Il accueillait des novices, dès l’âge de 14 ans, en échange du versement d’une importante dot.

Le monastère est un labyrinthe de rues et de patios fleuris.

C’est un des plus vastes d’Amérique du Sud où plus de 45 religieuses vivaient isolées totalement du Monde extérieur(seule une visite par mois dans un parloir, le ‘‘locutario’’, fait de treillages en bois)

En 1970, il a été ouvert au public, et seules une vingtaine de soeurs vivent désormais dans une partie de ce monastère.

Rue fleurie

le ‘‘locutorio’’

puits d’une cuisine

Chambre d’une novice

Arcade peinte

le lavoir (demi-jarres)

Chambre d’une soeur

Arcade du monastère

Une cuisine

L fontaine de la Plaza ‘‘Zocodober’’ où se déroulait un marché (les religieuses y troquaient ce qu’elles réalisaient)

Quittant ce lieu paisible, le guide nous laisse le reste de la journée libre et nous décidons donc de visiter le Muséo Santurios Andinos où l’on nous conte l’histoire de JUANITA, la fille des glaces du volcan AMPATO.

Cette adolescente Inca de 14 ans aurait été offerte par les prêtres Incas, comme sacrifice humain, après des jours de marche depuis Cusco, en haut de la montagne, au Dieu Protecteur Apu du volcan Ampato, à 6380m, il y a 550 ans.

Sa momie fut découverte le 8 septembre 1995, ainsi que celles de 6 autres enfants, suite à l’éruption du volcan voisin Sabancaya, qui a fait fondre les glaces du volcan Ampato et a permis cette découverte.

Elle aurait été tuée, après avoir été endormie, d’un coup porté à la tempe droite

Elle était en position du foetus, entourée par de magnifiques vêtements qui montrait qu’elle devait être issue d’une famille d’un haut rang.

Nous n’avons malheureusement pas pu admirée la princesse des Glaces . Ces restes ne sont plus dans le musée et ils continuent à être étudiés, préservés et conservés à l’Université Catholique de Santa Maria.

Samedi 26 Janvier 2013

Nous partons en bus de ligne pour regagner PUNO.

Fatigués par ce long trajet, mais avant de se reposer, nous allons visiter les tours funéraires de SILLUTSANI.

Erigées au sommet d’une colline, elles dominent le lac Umayo; ce sont des vestiges d’une ancienne et mystérieuse nécropole bâtie par les Collas, une tribu pré-Inca.

Nous gravissons un petit entier avant d’arriver devant un grand cercle, entouré de pierres où se déroulaient les sacrifices. Puis nous arrivons devant les tours funéraires rondes et coniques, faites de pierres de lave, les ‘‘Chullpas’’.

Les momies étaient placées dans des niches, à l’intérieur des tours, avec de la nourriture, des poteries, des joyaux. La porte était ensuite scellée. Sur une des pierres de la plus large des tours, la ‘‘largato’’, a été sculpté un lézard dans la pierre de lave.

Pour fabriquer ces tours, ils construisaient une sorte de rampe en pierre afin de monter les gros blocs de lave.

Nous quittons le site précipitamment sous une pluie de grêle.

Il est temps de partir se reposer car la journée du lendemain s’annonce chargée.

Dimanche 27 Janvier 2013

Levers de bonne heure. Nous partons pour la journée en bateau sur le lac TITICACA.





















C’est le plus haut lac (3812m) et le plus étendu du Monde (8300km2), sorte de mer intérieure, bordée de cultures en terrasses et des sommets enneigés des Andes. Ses rivages abritent une flore et une faune d’une grande diversité biologique.

C’est aussi le point de transit obligatoire pour passer du Pérou en Bolivie, par la voie terrestre.

Avec ses eaux magnifiques au couleur vert émeraude, il revêt un caractère sacré aux yeux des peuples andins.
















Nous  partons vers les iles flottantes UROS, habitées par les Aymaras.

Le nom vient d’un peuple disparu qui vivait sur les rives du lac Titicaca.

lles sont faites d’un socle de plantes aquatiques et renforcées par des tiges de ‘‘totora’’ (hauts roseaux du lac, qui servent également à faire les habitations, les bateaux et de  l’artisanat).





































           

Explications pour construire une ile flottante. 

Les bateaux faits de ‘‘totora’’, sur lequel nous avons fait une petite promenade.

Il faut être deux personnes pour le naviguer et ramer.

Les habitants (400 environ) vivent de tourisme, pêche, chasse. Ils sont très fiers de nous montrer leurs habitations: des petites maisons avec un simple lit fait de roseaux, sur le sol, quelques vêtements mais surtout la télévision.

Puis nous reprenons notre ‘‘navire’’ pour rejoindre l’ile de TAQUILE.

Au fil des petits sentiers, nous découvrons une ile légèrement montagneuse, sans voiture, ni moto, autrefois occupée par les Incas puis les Espagnols. Elle devint propriété d’hacendados, puis une prison politique avant de devenir un lieu touristique.





















































Les Taquilenos ont préservé un mode de vie hérité des Incas. Ils vivent de pêche, d’agriculture et du tourisme.

Ici les femmes filent à la quenouille, tissent et les hommes tricotent.


Les habitants de l’ile portent le costume traditionnel, tricoté, dont chaque couleur et modèle donnent des indications sur les personnes, notamment le statut marital.

Les hommes portent un long bonnet de laine (rouge pour les hommes mariés, rouge et blanc pour les célibataires), une chemise blanche, un boléro noir et un pantalon corsaire noir. Les hommes mariés portent aussi une large ceinture-calendrier et un petit sac tissés par leur épouse.

Les femmes portent la ‘‘pollera’’, une série de jupes superposées, un châle noir brodé; les jeunes filles ont des bonnets ornés de pompons aux couleurs vives.



Nous quittons l’ile pour regagner PUNO. Fondée au XVIIème siècle, c’est la capitale du département. A 3800m d’altitude, c’est une ville aux maisons grises, inachevées et elle dénote beaucoup après avoir admirer Arequipa.




Lundi 28 Janvier 2013

Levers vers 6h. C’est une grande journée de voyage en bus, entre PUNO et CUSCO.

C’est la traversée de l’ ALTIPLANO, les hauts plateaux andins aux magnifiques paysages qui s’étendent sur 1500km de long.

C’est la plus haute région habitée du Monde, après le haut plateau du Tibet.

Il est entouré de crêtes montagneuses de volcans actifs et du désert d’Atacama.


















Lors de cette journée, nous nous arrêtons sur différents sites de notre route: Pukara, le col de la Raya,  Raqchi et Andahuaylillas avant de nous arrêter à Cusco pour la nuit.


A PUKARA ou PUCARA, un musée lithique retrace l’évolution des peuples andins, des premiers hommes aux Incas.

Il est essentiellement dédié à la civilisation pré-inca Pukara (500 avant JC-400 après JC)

Cette civilisation  vénère trois mondes:

celui des Dieux (représenté par le condor) ou ‘‘Hanan Pacha’’,

celui de la Terre (puma) ou ‘‘Kay Pacha’’ ainsi que ‘‘Pachamama’’

et celui des morts, momies (serpent) ou ‘‘Ukhu Pacha’’.





















Le musée possède une collections de céramiques et de quelques monolithes d’animaux mythiques,

ainsi que des personnages en pierre avec de têtes décapitées.











           


Nous poursuivons notre retour jusqu’au Col de la RAYA à 4335m, où l’oxygène se fait plus rare.

c’est le passage entre la région du Lac Titicaca et la région de Cusco.

Sur le bord de la route, des commerçants vendent des produits d’artisanats.













R




Nous  reprenons la route jusqu’à Pascana pour le déjeuner. Des petites filles jouent avec un lama.

Pour quelques nuevos soles, elles posent pour les photographies (c’est très courant au Pérou)

Nous rencontrons aussi les lamas et alpagas.





























           


La pause est terminée. Il faut penser à repartir car la route est encore longue.

Le prochain arrêt se fait au site de RAQCHI où se trouve le principal bâtiment, dédié à l’Inca de Wiracocha, le dieu créateur.

C’est un site religieux et administratif.






















Le temple de Wiracocha mesure 92m de longueur, 25m de large pour une hauteur de 14m.

Le toit était maintenu par 22 colonnes de pierres ajustées en bas et en torchis en haut; les murs sont recouverts d’un peu d’argile.




















Puis, nous arrivons dans la zone d’habitations des nobles, des maisons hautes et alignées.
















Viennent ensuite la zone de stockage avec 8les ‘‘Qolqas’’, des tours de 8m de diamètre où étaient entreposées les réserves alimentaires. Elles sont faites de pierres volcaniques et recouvertes de toits de paille.

















Ses dimensions impressionnantes et sa position géographique laissent à penser que c’était un lieu de stockage de nourriture

pour les pèlerins qui se rendaient à Cusco.


Notre voyage en bus continue et nous voilà arriver à ANDAHUALILLAS, un petit village qui possède l’église de San Pedro,XVIIème siècle, connue sous le nom de ‘‘Chapelle Sixtine de l’Amérique du Sud’’, en raison de ses décorations (malheureusement les photos ne sont pas autorisées, comme dans la plupart des églises ou musées).

























           

Construite par les jésuites, elle est en cours de restauration depuis 2002 et ne doit sa survie qu’à cette dernière.

A l’intérieur, tous les cm2, du sol au plafond, sont ornés de fresques multicolores et de grands tableaux muraux.

Le retable principal est en argent massif, orné de miroirs vénitiens.

Elle possède deux magnifiques orgues (1610 et 1650), les plus anciens du continent, en parfait état de marche,

grâce à la coopération française.


Nous arrivons finalement à CUSCO, après 10 heures de bus.



Mardi 29 Janvier 2012

Aujourd’hui, nous découvrons la VALLEE SACREE DES INCAS,

vallée légendaire, au nord de Cusco, qui serpente entre les hautes montagnes, et qui s’est développée au XVème siècle,

lors de l’empire Inca.

Elle est sacrée car les Incas la considéraient comme la projection terrestre de la voie lactée

(passerelle entre le mondes des Dieux et des Humains)


Dans les terres, on trouve de nombreuses cultures de maïs, pommes de terre.


Notre premier arrêt sera à PISAC,

village connu pour son marché. La place centrale est dominée par un grand arbre appelé, ‘‘pisonay’’.

















Puis, nous nous arrêtons visiter une ferme de camélidés, AWANA KANCHA.

Au Pérou, on trouve quatre variétés de ces camélidés herbivores sud-américains:

les domestiqués -lamas et alpagas-

et les sauvages _vigognes et guanacos-

(nous n’avons vu les guanacos, qui sont plus grands que la vigogne, que de très loin)


Les LAMAS
















                                     Les ALPAGAS
















Les VIGOGNES                                                                                                                                  Les GUANACOS









































           

La plus belle laine est celle de la vigogne, suivie de l’alpaga, du guanaco puis du lama.

Des habitants de différents villages (chapeaux différents suivant les régions)

réalisent de démonstrations de tissage en passant par les étapes du filage et de coloration de la laine.


Les différentes teintures sont obtenues en faisant ‘‘cuire’’ la laine avec des feuilles de différentes plantes ou de la cochenille (couleur rouge) que l’on trouve sur les cactus.


La visite se termine par une reproduction d’une famille condor, dans le creux d’un rocher.

Son envergure peut atteindre 3,5à m. Il se nourrit de charognes et a été chassé à tort

car les habitants croyaient qu’il tuait leur bétail.

Animal mythique des Andes, les Incas lui vouaient le respect.

Il est la représentation du Monde des Dieux pour les Incas.

Malheureusement, et bien que nous scrutions le ciel, nous n’avons pas pu voir cet oiseau endémique du Pérou

car il vit sur les hauteurs, loin de toutes habitations.



Nous revoilà repartis en direction des Salines de MARAS.

Le spectacle est étonnant! C’est un ensemble de petites terrasses sur le flan de la montagne, qui forment une mosaïque d’ocre, marron et blanc (notamment quand elles sont utilisées de mai à novembre-Récolte du sel en saison sèche).

Ce sont des centaines de petits bassins qui retiennent le sel.



Ces grandes masses sont concentrées en sel de la montagne, qui se dissout lentement dans l’eau.

Les premiers bassins ont été créés en 800 avant Jésus-Christ. Ces salines possèdent plus de 4000 bassins. Chaque famille possède un lot et vend sa récolte à la coopérative de la commune.



L’eau provient d’une source d’eau salée, créée à la suite de la rencontre des deux plaques qui ont formé les Andes.

Les bassins sont peu profonds. Des petites rigolent arrivent dans chacun d’eux pour les remplir. Une fois plein, les exploitants colmatent l’arrivée de la rigole. L’eau s’évapore et le sel se forme.

On rajoute de l’eau, etc.... Il faut environ 20 jours pour récolter le sel (150kg) qui est remonté dans des sacs,

à pied, par le propriétaire du bassin. Puis, on recommence.



Nous quittons les salines par un petit sentier sur le flan de la montagne jusqu’au village d’ URUBAMBA,

où nous passerons la nuit.

Nous avons ‘‘quartier libre’’ alors nous baladons un peu dans le village: découverte du marché.

Steeve et Marie essayent les petits ‘‘taxis’’ locaux.

Mercredi 30 Janvier 2013

Lever de bonne heure pour rejoindre la cité mystique du Pérou:

le MACHU PICCHU.

Pour s’y rendre, il n’y a que deux solutions depuis Aguas Calientes:

4 jours de marche sur des chemins escarpés à flan de montagne, avec des porteurs (sacs)

ou 1h30 de train jusqu’à Ollantaytambo puis 30min de bus.

Nous sommes TRES motivés mais nous opterons pour la 2° option!


Nous commençons à gravir quelques (!!!) marches...

(Pour anecdote, les péruviens sont très petits mais les marches sont faites pour les grands!!)

et là, stupeur... la cité nous apparait.










           

Construite au XVème siècle près de la montagne Machu Picchu (la plus grande qui surplombe le site, d’où le nom qui lui a été donnée lors de sa découverte), au pied de la montagne Huyana Picchu,

elle fut découverte en 1911 par l’explorateur et archéologue américain Hiram Bingham, enfouie sous la végion luxuriante de cette région (début de l’Amazonie et inviolée par les Espagnols lors de la conquête du Pérou.

Des brumes rendent le lieu mystique et encore plus énigmatique.


Peu à peu, ce halo s’estompe et nous avons le souffle coupé devant la splendeur et l’immensité de l’Ancienne Cité Inca.


Elle est perchée sur un promontoire rocheux qui unit les monts Machu Picchu et Huyana Picchu, et domine la vallée de l’Urubamba.

En granit blanc, elle aurait une des résidences de l’empereur Pachacutec.

Mais certaines constructions et le cérémonial de la principale voie d’accès, démontreraient que ce lieu fut un sanctuaire religieux.

Depuis 1983, elle est classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

En granit blanc, elle aurait une des résidences de l’empereur Pachacutec.

Mais certaines constructions et le cérémonial de la principale voie d’accès, démontreraient que ce lieu fut un sanctuaire religieux.

Depuis 1983, elle est classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco.



La cité est divisé en deux grands secteurs: la zone agricole et la zone urbaine.

La ZONE AGRICOLE:

            C’est un ensemble de cultures en terrasses (grandes marches d’escaliers) sur le flanc de la montagne où étaient cultivés pommes de terre et autres légumes.


Nous continuons notre marche et nous voilà devant une grande porte: c’est la Porte de la ville.

Couronnée d’un puissant linteau, elle pouvait être fermée par des tronc d’arbres

(système de fentes sur le côté, d’un crochet en haut et d’une encoche au sol).

Nous voilà arrivés dans la zone urbaine de la cité.

La ZONE URBAINE:

            Elle est composée de différentes parties que l’on découvre en parcourant les ruelles de la cité.


                -une carrière d’où provenaient les roches pour la construction des édifices.

                Elle est jonchée de blocs de pierre à l’abandon.


                -le quartier des nobles avec le Temple du Soleil, la tombe royale, la maison de la princesse (casa da Nusta), le palais royal.

                Le Temple du Soleil est une tour conique, faite en gros blocs, érigée sur une base de roche naturelle; dans son centre, émerge

                un rocher (peut-être un autel?)

                Deux fenêtres de la tour sont dirigées vers les points des solstices.


                -le quartier sacré dédié à Inti (cadran solaire) avec une place sacrée.

                Le temple principal est fait de gigantesques blocs de pierre (il y en a un qui possède 32 angles); les Incas sont des as de la

                construction: même une feuille de papier ne peut pas passer entre les jointures (elles sont parfaites) de deux blocs.

                Le temple à 3 fenêtres qui regarde la gorge du Rio Uru.

               Nous prenons alors un escalier étroit pour rejoindre l’Intihuata (‘‘l’endroit où on attache le soleil’’) d’où les prêtres observaient les mouvements des étoiles. C’est une roche sacrée.

C’est un véritable observatoire astronomique, constitué d’une able en pierre polie.

           En contrebas, nous pouvons admirer la grande place centrale où se déroulaient les festivités et les cérémonies.

                -le quartier populaire: des maisons dont le travail de la pierre est plus grossier.

                -le quartier des artisans: des grands ateliers où l’on fabriquait vêtements, outils....

                -le quartier des prisons: c’est un labyrinthe de petites cellules avec au centre, le temple du Condor où se pratiquaient

                les sacrifices.

Même si l’ont doit la découverte de ce site à Hiram Bingham, il a été aussi un grand pilleur du Machu Picchu;

non seulement, ,de nombreux objets (momies, poteries, bijoux...) ont été ramassés dans des sacs, sans étiquette;

par conséquent, une grande partie de l’histoire de ce site a été détruite.

Mais aussi, il emmena avec lui plus de 500 pièces archéologiques du site vers l’université de Yale.


Après de nombreuses batailles, dont l’intervention du National Geographic, les objets sont restitués petit à petit

(C’aurait du être fait depuis 2011, centenaire de sa découverte)


Le mystère persiste toujours de nos jours sur la véritable fonction de cette cité,

et le secret du Machu Picchu la rend encore plus merveilleuse.


Nous rentrons à Cusco, la tête pleine de souvenirs fabuleux de cette belle journée.


Jeudi 31 Janvier 2013

Aujourd’hui, nous partons à la découverte de CUSCO et de des environs.


CUSCO est le nombril du Monde pour les Queschuas. C’est la capitale de l’empire inca, classée au Patrimoine de l’Humanité en 1983.

Le centre historique est fait de rues pavées et de murs de pierre taillée.

La ville est formée de séries de ‘‘Canchas’’ (villes miniatures dans la ville)


La Place des Armes , centre de l’empire Inca, servait aux cérémonies militaires et religieuses, ainsi qu’aux fêtes agricoles.






















La cathédrale (1559-1659), est édifiée à la place du palais de l’Inca Viracocha.

Elles est composée de 3 édifices juxtaposée, dont la basilique centrale, encadrée par l’église du triomphe sur les ruines de Suntur Huasi) et le temple de la Sainte Famille. 


A l’intérieur, de nombreux tableaux ont été peints par des indigènes qui ont insérés des traces de leur fidélité

aux croyances et au culte Incas (robe de la Vierge en forme de montagne)


La basilique possède 5 nefs et 11 chapelles latérales dont celle du Senor Los Tremblores (seigneur des tremblements):

c’est une statue d’un Christ offerte à la ville de CUSCO par Charles Quint.

Noirci et fumé par les cierges, ce Christ Noir est le plus vénéré de cusco depuis le sésme de 1650 car il protège la ville (Procession à Pâques, Corpus Cristi)


Malheureusement les photos sont interdites à l’intérieur.












           

La Temple du Soleil ou QORICANHA (et Convento de San Domingo):

Son nom signifie  ‘‘endroit en or’’

















Ce site associe deux monuments inca et colonial à la fois: le temple du Soleil (culte du soleil et de tous les astres)

et l’église Saint Dominique. En &950, lors du séisme, une partie de l’église, le clocher, s’écroulent en laissant apparaitre

de ses décombres des vestiges incas: le temple du soleil ou Qoricancha, un temple d’or.
















I





Il  était aussi consacré au culte de tus les dieux: lune, étoile, arc en ciel, foudre.

Les murs étaient dorés à la feuille d’or et le temple était entouré d’un jardin où les statues étaient en or,

or qui a été fondu et envoyé en Espagne.

Dans ce lieu, étaient célébrés les mariages, cérémonies, funérailles très importants.












           

Seules 4 salles subsistent, avec des murs de blocs de pierre ajustées sans mortier, aux angles complexes et multiples.

Les portes et les niches trapézoïdales sont typiques de l’architecture Inca (le top dans ce temple)

Les prêtres observaient le mouvement des astres.


Le marché: les habitants de cuzco prépare le Carnaval qui se déroule le 10 février.

Une tradition veut qu’une semaine avant, les femmes se moquent des hommes en les caricaturant...

et le jeudi suivant, c’est l’inverse.


La Forteresse de SAQSAYHUAMAN:

C’est la tête de Puma: Quand Pachacutec a fait construire la ville de Cusco,

il a voulu lui donner la forme d’un puma.

Le corps, les pattes, la queue sont dessinés par les quartiers de la ville de Cuzco, la tête correspond à cette forteresse.

Erigée sur une colline, elle possède une structure mégalithique imposante.



Elle est composée de trois niveaux de remparts aux murs en zigzag, qui selon une hypothèse, donneraient au lieu un caractère sacré pour vénérer le dieu de la foudre Illapa.




Les blocs furent tirés sur des rondins, taillés, polis pou s’encastrer parfaitement.

Ce fut le premier endroit où Manco Inca résista aux Espagnols, mais il y fut battu.

Les Espagnols abattirent les murs de la forteresse, et les pierres servirent à construire des églises de Cusco.

Seul 35% du site est conservé.

(Souvent, lors de leurs conquêtes, les Espagnols détruisaient pour convertir les Incas; mais, lors des séismes, seules les fondations incas résistaient.




Les Bains Cérémoniaux de TAMBOMACHAY

C site est baptisé ‘’El Bafio del Inca’’.

De part et d’autre du chemin que nous montons, se trouvent des ‘‘caunias’’, arbres endémiques du Pérou.

Selon certains archéologues, ce site était une station thermale.

Mais plus vraisemblablement, l’endroit servait de lieu de culte où l’eau, source de vie, est vénérée

et où se déroulait un site de purification.




En effet, l’eau traverse les 3 mondes d’où sa puissance. Ce site archéologique recèle deux belles fontaines qui se remplissent simultanément, de la même quantité d’eau.




Le site de Q’ENQO

Splendide site architectural et sculptural utilisant la roche vive. Son nom signifie ‘’ le labyrinthe’’.

A l’entrée du site se trouve un monolithe qui représentait peut-être un félin (puma), mais les Espagnols l’ont détruit.





On peut juste dire que le lieu est important au vu du cérémonial qui l’entoure: place avec des grandes niches.

Puis nous entrons dans un labyrinthe creusé dans la roche, en forme de serpent (monde d’en bas) pour entrer dans la salle de momification et de conservation des corps.

Il y a deux tables cérémonielles: une pour les gens simples, l’autre pour les gens riches.





Ca y est, c’est la fi du voyage.

Le 1er février, c’est grasse matinée, avant de prendre le vol Cusco-Lima puis Lima-Sao Paulo.

Que de magnifiques souvenirs lors de ce voyage.

Pour clôturer cette page, quelques photos diverses au fil du temps.....portraits.....








tHE END